samedi 10 avril 2010
ça y'est c'est parti!!
Nos auteurs Edmond Baudoin, Nylso et Vincent Vanoli sont bien arrivés à Novella.
Ils résident à la Gare et ont une vue imprenable sur le village. Ils errent dans les ruelles de Novella à la recherche d'Histoires croustillantes...
voici quelques photos de l'inauguration qui a eu lieu mardi 6 avril...
lundi 5 avril 2010
jeudi 25 mars 2010
Histoires Croquées
Histoires croquées, ça commence très prochainement !!!!!!
En avril, Edmond Baudoin, Nylso et Vincent Vanoli seront à Novella.
VENEZ LES ACCUEILLIR A LA GARE DE NOVELLA MARDI 6 AVRIL à 19h !!!!!!!!!!!!
mercredi 25 mars 2009
Les auteurs
Sandrine Martin
Sandrine Martin, née en 1979 dans la région parisienne, se destine à des études littéraires avant de découvrir le dessin. Elle suit ainsi une année de classe préparatoire littéraire puis s’oriente vers les arts appliqués. Au cours de ses études aux arts décoratifs de Paris, elle concilie ses goûts pour l’écriture et l’image en réalisant une bande dessinée à partir de poèmes de Sylvia Plath.Diplômée en 2003, elle travaille pour la presse et l’édition comme illustratrice, tout en menant un travail d’auteur. Les éditions de l’An 2 publient en 2005 Le Souterrain, fruit de sa collaboration avec l’écrivain Xavier Gélard. Elle élabore ensuite seule un recueil de quatre histoires en bande dessinée, traitant du sentiment amoureux, du deuil, de la création artistique, et intitulé L’OEil lumineux (Actes Sud/l’An 2).Elle collabore actuellement à la revue Lapin, et réalise une série d’une centaine de dessins au crayon à papier explorant la thématique du couple et ayant pour titre La Montagne de Sucre.
Je suis sorti de l’école à 16 ans, je n’ai pas fait d’études secondaires. J’ai été « appelé sous les drapeaux » en 1962 et grâce à un discours de De Gaulle que je n’aimais pas, je n’ai pas été faire la guerre en Algérie. J’ai travaillé ensuite en qualité de comptable pour un Palace de Nice (Le Plaza).Vers l’âge de 30 ans, l’idée de mourir sans avoir vécu pour le dessin me devenait de plus en plus insupportable, à moins que ce soit la comptabilité… j’ai donc quitté ce métier pour aller dans mon rêve d’enfant. Personne ne m’attendait dans le monde de l’art, alors j’ai connu la pauvreté une dizaine d’années avant de pouvoir commencer à vivre de ce rêve. Le dessin, et plus tard la bande dessinée, m’ont fait découvrir le bonheur d’écrire qui m’était jusque là comme interdit vu les performances scolaires dans les domaines de l’orthographe et de la grammaire. Par un chemin compliqué, la bande dessinée m’a emmené vers la danse contemporaine, j’ai participé à la création de spectacles avec Béatrice Mazalto et Carol Vanni. La modernité de cet art a grandement influencé mon travail de narration avec les cases et les bulles. La musique pareillement, j’ai fait des performances avec des musiciens, (jazz, rock, classique). J’ai publié mon premier livre de bandes dessinées en 1981, j’en ai fait une cinquantaine depuis, plus des travaux d’illustration de textes adultes et enfants. J’ai travaillé avec Le Clézio, Fred Vargas, Frank, Jacques Lob, l’Abbé Pierre, Céline Wagner, Tahar Ben Jelloun, Philippe Chartron, Mircea Cartarescu. Mais la plupart du temps j’ai été mon propre scénariste. Certains de mes livres ont eu des prix à Angoulême : Couma Acco, meilleur album en 1992, Le Portrait, meilleur scénario en 1995.J’ai travaillé et je travaille toujours pour différents éditeurs (aujourd’hui principalement pour L’Association, Gallimard et Six pieds sous terre. J’ai fait de la bande dessinée, pendant deux ans pour les éditions Kodansha, un éditeur japonais. J’ai enseigné de 1999 à 2003 dans une université du Québéc (professeur d’art). Il m’est arrivé depuis de donner des conférences hors de France, au Chili, en Chine, en Inde, au Vénézuela… je peins aussi mais dans ce domaine je suis un débutant, une exposition est prévue en avril à Bruxelles.
Nylso
Après quatre ans passés comme technicien dans un laboratoire de chimie, je décide de quitter la capitale pour une année sabbatique dans ma ville natale, Rennes. J’ai alors 27 ans et on peut penser que c’est un peu tard pour se lancer dans une carrière artistique. Après une première année d’interrogations et de recherche, je découvre Brûlos le Zarzi, le fanzine d’Olivier Josso et Laure Del Pino, et décide de fonder ma propre revue, Le Simo, dans laquelle sont publiés des auteurs comme J. Manix, John Porcellino, Lolmède, Ronald, Phil Hyp, Big Ben… Douze numéros du Simo et sept années de dessin plus tard, je me sens enfin dessinateur de bande dessinée. En septembre 2000, l’ouverture d’une librairie spécialisée à Rennes déclenche la publication hebdomadaire d’un fanzine réalisé par l’ensemble des dessinateurs rennais : « Chez Jérôme Comix ». C’est le déclic, je trouve enfin mon sujet : les livres, à travers l’histoire d’un apprenti-libraire, une écriture régulière (quatre planches hebdomadaires) et la possibilité d’en faire un recueil avec les Éditions FLBLB.
Vincent Vanoli
Né en 1966 à Mont Saint Martin en Meurthe et Moselle. Enseignant en Arts Plastiques en collège à Mulhouse, il pratique son activité d’auteur de Bande Dessinée en parallèle, les dimanches ou pendant ses vacances. Il publie des ouvrages à l’Association, Ego Comme X, 6 Pieds sous Terre et aux Requins Marteaux. Vincent mord dans la Bande dessinée avec Jean-Pierre, son premier ouvrage paru dans la collection X des éditions Futuropolis en 1989. On le retrouve rapidement à l’Association chez laquelle il publie plusieurs ouvrages et de nombreux courts récits dans la revue Lapin. Ses histoires sont autant de fables à l’aspect humble qui révèlent leur richesse au fil des lectures. Elles mettent surtout en scène des personnages rêveurs en prise avec la dure réalité du monde. Souvent mélancoliques, elles sont aussi teintées d’un humour en filigrane révélant un humanisme profond et le goût de la référence. Son graphisme matiéré, parfois sensible ou expressionniste est très original. Il a réalisé enfin des récits autobiographiques (dont un reportage sur sa ville d’adoption en Angleterre où il a vécu 4 années) où il s’intéresse particulièrement aux vestiges des choses et aux souvenirs.
Mise en oeuvre
Ce temps doit bien sûr permettre à chaque auteur de vivre au rythme de ce village, d’appréhender son atmosphère, et tous les éléments que le cadre naturel et les bâtiments peuvent imposer sur les corps et les esprits. Mais au-delà de cette première appréhension du lieu, il s’agira surtout de rencontrer et d’écouter chacun.
Par ailleurs, au-delà de la simple création de planches, il s’agira également de les présenter au village en juillet 2010. Cela consistera d’abord en un accrochage particulier des œuvres originales, dans un lieu qui sera choisi pour mettre en valeur les thèmes traités par les planches : chapelle, église, mairie, foyer rural, maisons…
De plus, cette exposition sera complétée par l’installation, dans les ruelles de Novella, de tirages grands formats de planches ou de dessins.
Cette présentation d’œuvres sera associée à des actions vivantes, des réalisations sous forme de performances publiques : toile grand format, randonnées croquis dans le village et les alentours, programmation en lien avec le projet global d’Histoires croquées de spectacles liés aux thèmes abordés…
Enfin, tout au long de la résidence, différentes actions de transmission et de sensibilisation au dessin et à la Bande dessinée en direction de divers publics (scolaires, étudiants…) seront mis en place.
Le projet
L’idée d’Histoires Croquées est née d’une envie de faire vivre la mémoire d’un village corse, Novella, qui pourrait être celle de tous les autres villages.
Pendant longtemps, cette mémoire fut véhiculée par des histoires, racontées par certains lors de veillées.
Parfois tirées de faits réels, emblématiques de la résistance ou simplement de la vie insulaire, d'autres fois beaucoup plus fantastiques (avec sorcières, dames blanches et magie noire) ou très librement inspirées de faits historiques (le règne de Pasquale Paoli, la désertion du village de Cruschini, ancêtre de Novella...), ces récits donnaient de l’île une image extraordinaire, faite de poésie et d'aventures.
La Bande dessinée nous a paru être le biais le plus adéquat pour rendre compte et préserver ce patrimoine. Mariant le mot au coup de crayon, la force de la narration à celle des arts graphiques, cet art est capable de digérer ces histoires, ces mémoires, et de leur donner une dimension nouvelle. S’appuyant sur des gestes essentiels du passé (dessiner et raconter), ces artistes inventent des formes nouvelles pour un art encore à explorer.
C'est à travers cette force artistique en plein développement que nous voulons relier notre passé à l'avenir et offrir à la mémoire une voix pour se faire entendre, et se régénérer.
Notre démarche ici ne consiste pas en une commémoration ou en une façon de figer dans un cercueil doré un patrimoine transmis par la force créatrice de l'oralité. S'appuyant sur le passé et résolument tournée vers le présent et l'avenir, elle souhaite renouveler de manière artistique une dynamique initiée par ceux qui vivaient bien avant nous, en y apportant une force nouvelle. Il s'agira à la fois de sauvegarder la mémoire du passé en la poétisant, de valoriser la richesse de la Corse d'aujourd'hui et de créer des œuvres artistiques neuves.
Denis Moreau et Adeline Preaud
lundi 20 août 2007
Histoires Croquées dans la presse !!!

Ecoutez l'émission ici !
Vous pouvez visionner l'émission sur le site ICI
On a pas mal parlé de Novella et de nous dans Corse Matin cet été !



Retrouvez Nylso, Adeline Preaud et Denis Moreau dans l'émission Dernier Cri de Marie Bronzini et Patrice Antona.
C'était le mardi 27 avril sur France Bleu Frequenza Mora.
Ecoutez l'émission